Passoires et bouilloires thermiques”

Une note rédigée par les équipes de Greenpeace et de GHETT’UP

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La transition écologique n’est manifestement pas une priorité pour l’État français. Elle reste confrontée à des arbitrages budgétaires et organisationnels qui freinent son déploiement à grande échelle. Et pourtant, s’y engager pleinement permettrait de répondre à la fois à l’urgence climatique, à la crise sociale et aux contraintes budgétaires.

En 2015, la loi sur la transition énergétique affichait pourtant un certain niveau d’ambition. L’un des objectifs fixés était d’éliminer toutes les passoires thermiques d’ici 2025. Ces logements si mal isolés que leurs habitant·es doivent supporter des factures de chauffage exorbitantes... tout en ayant froid l’hiver. Ces logements sont aussi appelés « bouilloires thermiques » puisqu’il y fait désormais régulièrement excessivement chaud en été.

Cet objectif fixé en 2015, réaffirmé par le gouvernement en 2021, promettait des retombées positives : moins de dépenses pour la sécurité sociale, une moindre dépendance énergétique (notamment vis-à-vis de la Russie), et une vraie protection pour les ménages. Dix ans plus tard, la France compte toujours 5.8 millions de passoires thermiques, dont 4,2 millions de résidences principales et le principal outil mis en place pour leur éradication, MaPrimeRénov’, est suspendu. Le décalage entre les objectifs fixés et les moyens mis à disposition accroît les inégalités sociales et alourdit les coûts de l'inaction climatique

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l’injustice climatique, vue de la vraie première ligne.

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